Fréjus
Le Tribunal correctionnel de Draguignan a condamné ce vendredi, Alex Barbero, le propriétaire du Clos des Roses, à démolir une partie d’un des bâtiments du domaine viticole fréjusien, construits sans permis de construire.
Par ailleurs, la holding » Delta investissements », la « SCI Domaine Sainte-Brigitte investissement » et la « SCEA domaine Sainte-Brigitte » ainsi que Alex Barbero ont été condamnés à 240.000 euros d’amendes. Lors de l’audience du 22 mars, le parquet avait requis un total de 2,5 millions d’euros.
C’est certes un domaine viticole élégant, avec chais, salle et terrasse de réception, aux pieds de la villa Aurélienne. Mais problème, la salle de réception a été réalisée sans permis de construire sur un terrain agricole.
Une amende divisée par 10, c’est pas mal, on dirait du jean-Claude (Pip)Mas dans le texte … ras le bol de ce département où seul l’illégalisme est la clé de la « réussite ». Le pays du « ugly winning » … les amateurs de rugby toulonnais comprendront !
PS Fréjus
Communiqué de presse
Condamnation du Clos des Roses
Le clos des roses a été condamné à une amende et à une
démolition partielle. Cette condamnation démontre que les élus de
mon groupe et moi-même avions raison de nous insurger contre les
règles à deux vitesses en matière d’urbanisme à Fréjus.
Contrairement à ce qui a été affirmé pendant des mois par des
élus locaux peu regardants, la situation du Clos des roses revêtait bien
des irrégularités. Le non-respect du droit est inadmissible. Je suis ravie
que le droit soit rétabli.
Personne n’est à l’abri de la justice dans notre ville. Avec cette
condamnation, c’est la justice qui triomphe sur les privilèges de
quelques-uns.
J’ai été la seule à m’être élevée contre ce scandale d’urbanisme
symbole des liens entre certains entrepreneurs locaux et politiques.
Faut-il rappeler ici que la majorité municipale et Élie Brun ont jugé
bon, à plusieurs reprises, d’apporter leur soutien public à ces
infractions ? Faut-il rappeler qu’ils y ont organisé régulièrement des
événements publics, alors même que le défaut de permis de construire
était connu ?
L’Etat de droit dans notre ville n’est pas un gadget mais la seule
voie possible du redressement de Fréjus.
Elsa Di Méo
Conseillère municipale de Fréjus